Pour finir l’année, nous avons réalisé une maquette permettant de visualiser en 3D les constellations que nous observons depuis la Terre. Pour cela, nous avons fixé un support à chacune des extrémités d’une tablette, afin de pouvoir fixer d’un côté l’une des cartes de plusieurs constellations connues : Cassiopée, Le Lion, la Grande Ourse. Entre ce support et l’autre, a été collée une échelle de distance qui va d’un côté de zéro à 260 années-lumière, pour les constellations aux étoiles les plus « proches » de nous et, de l’autre côté, de zéro à 1 300 années-lumière, pour les constellations comptant des étoiles plus lointaines.

     Nous enfilons de petites ficelles dans les trous faits sur nos cartes, à la place des étoiles principales et nous y plaçons les étoiles en tenant compte des fiches mises à notre disposition pour chaque constellation : elles nous indiquent la couleur et la distance des étoiles. Nous tendons les fils et les fixons à l’autre support.

     Nous observons deux phénomènes : d’abord, la couleur des étoiles diffère. Elle reflète leur température : bleues pour celles dont la température est la plus élevée, (des étoiles en début de vie) et rouges pour celles dont la température est la moins élevée (des étoiles proches de leur fin de vie). Ensuite, le « dessin » que les étoiles semblent former, dans le ciel tel que nous le voyons depuis la Terre, n’est plus visible lorsque nous regardons ses étoiles depuis un autre point, depuis une autre étoile par exemple car elles ne sont pas à la même distance de la Terre.  

     Cette maquette permet de visualiser la course du Soleil dans le ciel à différents moments de l’année ( Solstices d’été et d’hiver, équinoxes de printemps et d’automne) et à différentes latitudes. Un demi-disque, sous le plateau portant un jardin et une maison miniatures, permet de régler la latitude du lieu.

     Nous l’avons d’abord réglé à la latitude de Sautron, soit 47°, pour observer la différence de durée du jour et de la nuit selon les saisons et le point où se lève et se couche à chaque fois le Soleil : il ne se lève exactement à l’Est et ne se couche exactement à l’Ouest qu’aux équinoxes.

     Puis, quand nous l’avons réglé par exemple, à la latitude de l’Equateur, nous avons remarqué que la durée du jour et celle de la nuit étaient égales entre elles tout au long de l’année et que le Soleil au zénith, se trouvait au-dessus de la maison. Lorsque nous l’avons réglé sur la latitude des pôles, nous avons constaté qu’il restait toute la journée au-dessus de l’horizon, au solstice d’été, au pôle Nord et d’hiver, au pôle Sud : il fait jour toute la journée ; inversement, le Soleil reste sous l’horizon et il fait nuit toute la journée,  au solstice d’hiver au pôle Nord et au solstice d’été au pôle Sud. Si nous devons voyager, cette maquette nous permettra de savoir à l’avance en quelle « saison » nous serons…

Nous avons commencé, mardi 5 décembre, à explorer les mystères de la Lunette astronomique. D'abord, examen extérieur et apprentissage ou révision du nom technique des différentes parties: objectif, lunette, oculaire, chercheur. Ensuite, nous avons cherché à comprendre comment l'instrument fonctionne. Qu'y a-t'il à l'intérieur? Nous avons vu qu'il y avait une grande lentille à l'entrée du tube ( l'objectif) et une autre, plus petite au niveau de l'oculaire, par où nous regardons... Puis nous avons cherché ce qui différencie une lentille d'une autre et nous avons défini deux mesures pour cela: leur diamètre et leur focale que nous avons mesurée en projetant sur un mur, l'image d'un lampadaire extérieur, à travers les lentilles. Nous avons constaté que la focale, c'est à dire la distance entre le milieu de la lentille et l'image variait selon les lentilles et ne dépendait pas de leur diamètre! Suite à la prochaine réunion...

     Ce mardi 20 juin, c'était la dernière séance, du club jeune. Et le Soleil nous a fait son cinéma. Nous l'avons observé d'abord dans un télescope équipé d'un filtre solaire, qui ne laisse passer qu'un cent millième de la lumière solaire, pour éviter de nous brûler les yeux! De nombreuses taches solaires témoignaient que notre étoile va vers un maximum d'activité dans son cycle de 11 ans. Les enfants ont compté les taches: une dizaine au premier coup d'oeil puis, en faisant plus attention, ils en ont distingué une vingtaine. Ce sont des zones où la température est un peu moins forte que sur le reste de la "surface". ( 3 à 4000 degrés au lieu de 6000!).